Burn out parental, et si on en parlait...
Comment faire la différence entre épuisement et burn out parental ?
Ce qui peut nous alerter : fatigue intense, sensation de vide en soi, diminution de l'estime de soi, sentiment de culpabilité, difficultés de concentration, peine à réaliser les tâches quotidiennes, baisse d'implication dans l'éducation de ses enfants, détachement affectif, plaisir difficile à trouver auprès de ses enfants, sentiment d'échec vis à vis de son rôle de parent, diminutions des démonstrations affectives.
On se met la pression afin de se prouver, et de prouver aux autres, que nous sommes à la hauteur des nombreuses exigences imposées de manière invisible par la société : éducation, activités extrascolaires, alimentation maison bio, présence auprès de l'enfant...
Notre idéal parental est tel, que nous nous épuisons en cherchant à l'atteindre.
Parce qu'il n'est pas facile de lâcher prise, cette quête de la perfection familiale peut être source d'épuisement.
Alors que faire ?
Voici quelques pistes : ne pas se faire de reproche à longueur de temps, accepter son état, travailler sur ses émotions pour les identifier, les exprimer, les comprendre et apprendre à les gérer, ne pas se comparer aux autres parents car il y a souvent un décalage entre les dires et le vécu réel, prévenir les situations stressantes pour essayer de les modifier, apprendre à se relaxer quelques minutes par jour avec la méditation, la respiration et la visualisation positive, trouver les ressources pour un nouvel équilibre familiale en appréciant les efforts de chacun, en privilégiant les actions positives, et en demandant de l'aide à son entourage et/ou à des professionnels.
Pour être passée par là, je vous dirais :
"Arrêtez de culpabiliser ! L'important étant pour les enfants d'avoir des parents heureux qui leur donnent beaucoup d'amour...".
Apprenez à prendre soin de vous pour prendre soin de vos enfants...
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